top of page
Photo beji artmoz_edited.jpg

Béji Artmoz

Belgique

Après plusieurs incursions dans la danse (Maurice Béjart), les arts plastiques (Académie des Beaux-Arts de Bruxelles), c'est pour l'Opéra que Béji Artmoz se passionne.

Elle fait des mises en scène d’opéras, de concerts et de cérémonies, à l'Opéra de Strasbourg, au Théâtre Musical d'Angers, au Théâtre Municipal de Colmar, au Théâtre de la Sinne de Mulhouse, à l'Arsenal de Metz, à la Cité de la Musique, à l’Opéra-Comique, à l’Opéra de Lille, au Carrousel et à l’Auditorium du Louvre, au Cirque d’Hiver, au Théâtre de l’Odéon, au Centre Georges Pompidou, à l’Olympia, au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre de la Ville.

Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise du Crédit National pour la mise en scène d’Opéras et lauréate de l’Akademie Schloss Solitude à Stuttgart pour les mises en scène de Idomeneo, Lucio Silla et Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart, Corps à corps de Georges Aperghis, La voix Humaine de Poulenc et plusieurs œuvres de compositeurs lauréats.

En 2003, elle crée un collectif d’artistes au service de la transmission de l’art auprès de jeunes de quartiers défavorisés. Ce sera plus de 7000 jeunes qui auront eu l’opportunité de faire de la musique, de la danse, du théâtre, d’aller dans des expositions. De nombreux artistes ont participé à cette aventure (Rodha Scott, Marcus Miller, Manu Dibango, Nicolas le Riche, Yoshi Oïda,

 

Firmine Richard, San Severino, Nicole Slack Jones, Clairemarie Osta, Kaori Ito, etc.) Après trente années consacrées à la musique, à l’Opéra, le besoin de peindre, s'est à nouveau imposé à elle, comme un retour aux sources. En tant que metteur en scène, l'inspiration picturale était le moteur.

Il lui aura fallu ce temps, ses expériences scéniques et musicales pour trouver son propre langage.

Sa peinture ne cherche pas à représenter le monde mais elle reflète plutôt, des sensations, des émotions de l’âme. Ses paysage sont abstraits, associés à un sentiment de liberté et d'extension infinie où se révèlent des êtres en suspension.

Elle peint aujourd'hui de la même manière qu’elle mettait en scène les opéras : chaque personnage a sa propre couleur et son propre espace définissant des limites et des frontières, au sein d’une structure mouvante qui les relie à d'autres personnages et à d’autres espaces. Un système de communication est ainsi créé, avec une recherche perpétuel de pigment différencié pour chaque parcelle.

La musique est toujours très présente, chaque tableau a son propre morceau musical qui s’impose, devient obsessionnel et souvent influence le tableau.

“ J’ai toujours donné une couleur à ce qui m’entoure.
Enfant, chaque membre de ma famille correspondait à une couleur très précise qui pouvait changer d’intensité, selon les

événements.
Depuis lors j'associe chaque chose, chaque situation à une couleur.

Animée d'un désir insatiable je les mélange, à la recherche de la couleur qui n’existe pas encore sur ma toile... “

Béji Artmoz

bottom of page