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STAFE

France

Je m’appelle STAF et dès mon adolescence, j’ai commencé à taguer le plus souvent aux marqueurs, avec du cirage et toutes sortes de bombes de chantiers, commençant à laisser une empreinte visible dans les rues et les gares de banlieue, ce qui m’offrait de bonnes sensations et marquait le début de mon histoire dans le graffiti.

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Sous les villes, la lumière
À propos de l'artiste

Je m’appelle STAF et dès mon adolescence, j’ai commencé à taguer le plus souvent aux marqueurs, avec du cirage et toutes sortes de bombes de chantiers, commençant à laisser une empreinte visible dans les rues et les gares de banlieue, ce qui m’offrait de bonnes sensations et marquait le début de mon histoire dans le graffiti.


J’ai poursuivi mon exploration en taguant et en gravant mon nom sur les vitres dans les trains, sur toutes les lignes d’Ile de France ce qui était déjà très risqué à l’époque… il y a 22 ans déjà !

Puis, je suis passé aux graffs, à la bombe, sur les voies des RER - beaucoup de graffitis sur les rails. Une autre ambiance, de vrais délires avec les potes, j’en garde de très bons souvenirs.

Aussi, l’impression d’être dans un autre élément, seul au monde, au cœur des villes, sur les rails qui les traversent - une vision surprenante, une perception des bruits totalement différente, agréable, bouleversante.


Du coup, je me suis mis à peindre les trains, toutes sortes de wagons, de RER, dans des dépôts pas toujours faciles d’accès ce qui a exigé de ma part parfois de la patience, beaucoup de risque et de la détermination.


Activité pratiquée régulièrement seul ou accompagné d’autres graffeurs pendant quelques années.


Puis, je déserte un peu les voies pour découvrir les autoroutes de l’Ile de France : autre ambiance, nouvel environnement. Cet atmosphère de nuit et des sorties un peu sportives généraient de l’adrénaline nécessaires car, dans la même nuit, et dans divers endroits de l’Ile de France, je repérais les places et les accès.


C’est ainsi que je laissais ma signature sur de nombreuses rocades.


De plus en plus, je fais de la rue, en banlieue et sur Paris pour plus de visibilité ; je me sers de mon expérience pour faire des peintures en toute discrétion en trouvant des endroits et des milieux qui me plaisent toujours autant. Seul le plaisir compte.


Durant ces vingt dernières années, j’ai fait beaucoup de rencontres, souvent furtives, de personnes partageant les mêmes passions, sans rentrer dans un groupe et restant indépendant ce qui est rare pour un tagueur – Mes influences sont dites vandales – terme que je trouve péjoratif mais que j’assume.


Mon style fait de lettres lisibles, simplifiées, est reconnaissable par les non - initiés à la discipline

C’est une passion addictive – j’ai aussi essayé plusieurs supports : les toiles, le verre, le corps humains, le bois, le textile, les meubles moins vandales mais aussi sympathiques et original à réaliser.


J’aime aussi peindre dans les souterrains quels qu’ils soient, autant qu’à l’extérieur.


Je respecte les anciens graffeurs et leurs peintures ainsi que les nouveaux venus.


Ma passion me suit même en vacances.


Malgré la répression permanente, l’installation de caméras, je m’adapte, j’agis et peins partout.

Je veux que ma peinture, mes harmonies de couleurs et de lumière provoquent les émotions et le bien être que je ressens.


Ces projections abstraites, uniques, doivent laisser l’imagination vagabonder.

Mes toiles reflètent mes graffitis.


Je souhaite maintenant m’investir sur des pièces d’art, sur des supports différents en utilisant toujours la bombe aérosol, moyen actuel et futur, de réalisation de mes créations.

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