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Jacqueline Poitevin

France

Sa vie est comme un long fleuve… avec son cours rectiligne et lent mais aussi ses méandres, ses rapides, parfois étroit ou large, calme ou impétueux, canalisé ou débordant… au milieu de paysages changeants !
Depuis son plus jeune âge, dans la campagne où elle est née, elle a dessiné, peint… essayant de reproduire la nature dans des cahiers 21 x 29,7.
De 1998 à 2006, en Colombie, elle a adoré animer des ateliers d’arts plastiques avec les enfants qui réalisaient des merveilles avec la peinture, l’argile, les matériaux qui les entouraient. Elle les accompagnait pour qu’ils se familiarisent avec les techniques et elle leur laissait la liberté d’expression : reproduire, interpréter ou créer. Ils s’épanouissaient, et Jacqueline aussi !
De retour en France, elle a initié et continué à peindre avec ses petits enfants. Et puis, un jour, elle s'est inscrite à un atelier de peinture et elle a alors découvert les grands formats (voire les très grands formats) et l’abstraction. 
Difficile ? Pas tant que cela car elle a rapidement pu laisser s’exprimer son univers coloré avec une certaine harmonie qui lui est nécessaire.
Les expériences humaines, humanitaires tant en France qu’en Colombie l’ont enrichie, ont enrichi son imaginaire, sa palette de couleurs.

Avec pudeur, timidité sans doute, elle mis dans sa peinture toutes ses émotions et pour mieux les dissimuler encore elle leur a, spontanément, donné des noms très figuratifs qui font partie intégrale de son processus créatif.
Chaque toile blanche est comme le début d’un voyage… et voilà, l’aventure commence…parfois avec un geste volontaire, parfois avec une tache due au « hasard », aux mélanges inattendus.
Elle peint à même le sol sur un châssis qu'elle a entoilé et recouvert de geso. Alors, la peinture bouge seule jusqu’au séchage. Le résultat est quelques fois différent de celui espéré… et elle l’accepte, elle joue même avec ce phénomène. Elle est passionnée par les couleurs mais également par la matière qu'elle travaille plus ou moins dense à la brosse, à la spatule mais aussi avec ses mains.
L’abstraction lui permet d’exprimer sa sensibilité, ses émotions avec pudeur, de s’étaler sur la toile comme sur une plage simplement sans chercher l’ostentatoire.

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